12/12/2011

APOIE A CAMPANHA CONTRA OS DESALOJAMENTOS EM TOKYO


À tous ceux qui se sentent concernés


Cette lettre a pour but de vous demander votre support et vos signatures massives, pour notre appel contre l’évacuation des sans-abri qui habitent au bord de la rivière Arakawa (dans le nord de Tokyo), qui font face en ce moment à une menace d’éviction forcée par le gouvernement japonais.

Au Japon, de nombreux sans-abri s’accrochent à la vie dans des espaces publiques en construisant des tentes et des cabanes simples pour se protéger. La berge de la rivière Arakawa est l’un de ces espaces, qui sont extrêmement importants pour la survie quotidienne des sans-abri.

Mais en août, le Ministère de l'Aménagement du territoire a exigé qu'ils se déplacent de cette zone, sans aucune consultation ni négociation préalable avec eux. Jusqu’à maintenant, nous tentions de négocier continuellement avec le Ministère, cependant, lors de la dernière réunion, la police a été mobilisée pour nous menacer. Leur approche violente et menaçante détruit notre processus paisible et démocratique qui est notre méthode principale pour tenter de résoudre les problèmes.

Les menaces d’éviction forcée contre les sans-abri se sont multipliées récemment à Tokyo ; c'est ce qui s’est passé récemment à Shibuya (dans le centre de Tokyo). C'est ce qui se passe aussi à Tatekawa (dans le centre/est de Tokyo) et évidemment au bord de la rivière Arakawa.

Ces espaces publiques sont importants pour que les sans-abri puissent contnuer à vivre, et nous ne voulons plus les laisser en être expulsés. Pour cette raison, nous souhaitons nous unir et montrer notre solidarité avec les pauvres et les marginaux. Avec les sans-abri et leurs soutiens, ensemble, nous avons élaboré la pétition ci-dessous qui réclame un arrêt de l’éviction des sans-abri. Nous souhaitons réunir le plus possible de signatures, afin de présenter cette pétition au gouvernement. Si vous souhaitez supporter cette cause, envoyez vos signatures. Si vous ne voulez pas que votre nom soit affiché, indiquez le s’il vous plaît.

soutien individuel

Nom :
Association :
Je souhaite que mon nom soit affiché : Oui / Non


Soutien de la part d'une association

Nom de l’organisation :
Je souhaite que le nom de l'association soit affiché: Oui / Non

envoyer à

san-ya@sanpal.co.jp


*****Déclaration*****

Arrêtez l’éviction forcée !

Nous demandons au Ministère de l'Aménagement du territoire, l'arrêt des projets publiques qui expulsent les sans-abri des lieux où ils vivent.

Nous nous opposons au projet de "Reconstruction de la nature de Sumida", sur la berge de la rivière Arakawa, en aval du Pont de Horikiri.

Environ 20 personnes vivent au bord de la rivière Arakawa. Ils ont perdu leur travail et n’ont pas d’une autre option pour survivent que de vivre dans les tentes ou cabanes qu'ils se construisent. En ce moment même, le Ministère de l'Aménagement du territoire conduit 2 projets de travaux nommé "Reconstruction de la nature de Sumida" et "Débroussaillage et Maintenance près de la rivière Onagi (Onagigawa)".

Cependant, comme nous l'expliquons ci-dessous, ces deux projets ne sont que des prétextes pour procéder à l'expulsion des sans-abri, sans prendre en compte leurs besoins et leurs difficultés. Entre autres, les zones où ils vivent ont été entourées de barricades, et des camions et autre engins de chantiers passent continuellement juste à côté de leurs tentes. Par les dangers que cela représente, un grave problème se pose non seulement du point de vue des droits de l'homme mais aussi de la sécurité des sans-abri. Nous demandons, au Ministère de l'Aménagement du territoire, d'interrompre, d'annuler immédiatement ces travaux et de réfléchir à une autre solution.

Voici les 4 raisons principales qui soutiennent cette demande :

1. Le Ministère de l'Aménagement du territoire a donné un ordre d'évacuation sans consultation aux sans-abri résidents là.

En août, le Ministère a distribué tout à coup une annonce ordonnant qu’ils s’en aillent avant fin septembre, afin de commencer les travaux en octobre. À ce moment-là, aucun d'entre eux n'a reçu d'explications sur la nature des projets, et c'est seulement le 12 septembre que nous avons pu avoir une négociation publique avec le Ministère. Nous nous sommes plaint au Ministère et avons demandé où les exclus pouvaient vivre dorénavant. La réponse du Ministère a été « la zone est occupée illégalement », « Il est interdit de vivre sur les berges des rivières », et « trouvez une solutions vous-mêmes ». Ils ne comprennent pas leurs problèmes et ne respectent pas leur existence. Le Ministère a déclaré, en outre, « Allez au bureau de bienfaisance », mais cela indique qu’ils ne connaissent pas le fonctionnement du système japonais de bien-être qui ne satisfait absolument pas la sécurité et le bien-être des sans-abri. L'article 11 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, que le Japon a ratifié en 1979, déclare que chacun a droit au logement ; par conséquent, personne ne doit être expulsé de son domicile sans 1) une négociation entre les intéressés (la garantie de la procédure appropriée) et 2) une présentation de solutions de rechange (résidence de rechange). Les mesures apportées par le Ministère violent ces principes des droits de l’homme, et ils peuvent par conséquent en être blâmés non seulement du point de vue de la loi, mais aussi de l’humanité.

2. Les projets du Ministère de l'Aménagement du territoire font preuve de discrimination et de préjugés contre les sans-abri.

Lors de la négociation du 12 septembre, le Ministère nous a expliqué que le but de ces travaux était la conservation des animaux et végétaux des berges de la rivière, comme par exemple les roseaux. À ce moment-là, il y avait 48 personnes vivant à cette zone. Mais des officiels ont montré leur indifférence face aux droits fondamentaux des sans-abri, et même leur droit à l'existence : « Nous n'avons pas pris en considération les sans-abri vivant là pour l’exécution de nos projets », et « Nous penons aux roseaux et autres plantes, mais pas aux sans-abri. »

Les officiels ont mentionné que les habitants du quartier, le gouvernement local et les spécialistes demandaient "l’élimination des sans-abri" et "la prévention contre l'occupation illégale par l'aménagement environnemental", en prétendant que : « On ne peut pas marcher le long de la berge parce que de nombreux sans-abri y vivent.

C'est horrible. On veut se promener en toute tranquillité » Nous pensons que ces remarques sont la preuve de préjugés et de discrimination contre les pauvres et les faibles. Un gouvernement devrait lutter contre ces préjugés, mais au lieu de ça, ils dépensent d'importants budgets en faveur de ces idées et de cette culture de discrimination. C’est totalement inacceptable.

3. Les officiels compromettent la sécurité des sans-abri au cours de l’accomplissement de ces projets.

En septembre, le Ministère a lancé une vaste opération de débroussaillage, sans une explication et sans une négociation. À la suite de ce débroussaillage, les espaces privés des sans-abri sont devenus exposé aux regards des passants. En octobre, il a commencé à détruire des tentes et à abattre des arbres en refusant notre demande de négociation. En conséquence, des camions roulent à proximité des cabanes, ce qui n'est pas sans danger pour les sans-abri. En outre, le 26 octobre, ils ont commencé à bloquer les accès par des, juste au moment où nos négociations avec le Ministère devaient reprendre. Les déclarations des officiels ont été menaçantes : « si vous ne voulez pas vous sentir en danger, vous devriez quitter la zone. » Avant le début de ces projets, il y avait des relations amicales entre les sans-abri et les autres citoyens. Par le passé, il y a eu des cas d'adolescents ayant attaqué les sans-abri, mais cette attitude a disparu après des discussions avec les sans-abri. La berge était un espace qui offrait une occasion aux citoyens, et en particulier aux enfants, de lutter contre la discrimination et les préjugés, et d’approfondir leur compréhension de la pauvreté et des problèmes sociaux. Cependant, les projets du Ministère non seulement menacent la vie des sans-abri, mais détruisent aussi une possibilité de communication extrêmement importante pour la société.

4. La "préservation de la nature" est une raison mensongère – en réalité ils empêchent la coexistence naturelle des hommes et des êtres vivant.

Il y a aussi de nombreux chats vivant là. Ils ont été abandonnés par des habitants du quartier et les sans-abri les nourrissent en sacrifiant leurs frais de nourriture. Ces chats ont été stérilisés avec l'aide de volontaires, donc il n’y a pas de risque qu’ils se multiplient davantage et deviennent une source de gène pour les voisins. De même que les sans-abri, les chats sont les « victimes » de ces projets. Le ministère proclame la conservation de la "biodiversité locale", mais la biodiversité réelle est intimement liée à la diversité humaine. Et le point de vue international insiste sur l’importance de prendre en compte les points de vue des pauvres et des faibles. Le Ministère a admis, le 12 septembre, qu’il n’avait pas conduit une investigation biologique préliminaire de la zone de ces projets. Il est évident que le Ministère ne prend pas réellement en compte la biodiversité, et encore moins la vie des pauvres.

Pour les 4 raisons exprimées ci-dessus, nous exigeons auprès du Ministère de l'Aménagement du territoire un arrêt immédiat et une annulation de ces projets.

La plupart des sans-abri vivant le long de la rivière Arakawa a travaillé comme travailleurs journaliers à Sanya (quartier de Tokyo connu pour ses nombreux travailleurs journaliers) ; ils ont longtemps travaillé à la construction des immeubles, des barrages et des autoroute, etc. Ils ont construit les infrastructures sociales et économiques et soutenu le dévelopement économique accéléré du Japon.

Le gouvernement avait groupé les ouvriers à la journée des régions pauvres et les faisait travailler dans des conditions de vie précaires. Et désormais, nombre d'entre eux ils sont sans-abri. C’est le gouvernement qui les a abandonnés et jetés après usage. Leurs tentes et cabanes le long des berges des rivières sont les derniers endroits où ils peuvent continuer à survivre, courageusement. Par sa politique, le gouvernement a créé de la pauvreté dans la société, il devrait donc en prendre la responsabilité. Mais bien au contraire, il tente de cacher le problème aux citoyens à l'aide de ces expulsions.

Nous exigeons énergiquement que le Ministère de l'Aménagement du territoire prenne ses responsabilités, et protège les droit de l’homme et le bien-être des sans-abri, et de reconsidérer sincèrement et sérieusement ces projets.


L’ association des sans-abri de la berge de la rivière Arakawa, Pont de Horikiri
Sanya sogidan / han sitsu jitsu
Sanya hukushi kaikan

Leurs Soutiens
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稲葉奈々子
〒310-8512
茨城県水戸市文京2-1-1
茨城大学人文学部
Tel:029-228-8131
inabananako@gmail.com

INABA Nanako
Faculty of Humanities
Ibaraki University
2-1-1, Bunkyo, Mito, Ibaraki
JAPAN
Tel:+81-29-228-8131
e-mail:inabananako@gmail.com

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2011/12/11 INABA Nanako inabananako1787@yahoo.co.jp

A todos aqueles que estão preocupados


Esta carta é para pedir seu apoio e suas assinaturas em massa para o nosso recurso contra a remoção de moradores de rua que vivem ao longo do rio Arakawa (no norte de Tokyo), enfrentando agora com uma ameaça de despejo forçado pelo governo japonês.

No Japão, muitas pessoas sem-teto se agarram à vida no espaço pública através da construção de tendas e cabanas para simples protegê-los. A margem do rio Arakawa é um desses espaços, que são extremamente importantes para a sobrevivência diária dos sem-teto.

Mas em agosto, o Ministério do Planejamento tem exigido eles se movem para a área, sem qualquer consulta ou negociação prévia com eles. Até agora, nós tentamos negociar continuamente com o Departamento, no entanto, quando última reunião, a polícia foram mobilizados para nos ameaçar. Sua abordagem violenta e ameaçadora destruiu o nosso processo de paz e democracia que é o nosso principal método para tentar resolver os problemas.

A ameaça de despejo forçado contra os sem-teto têm-se multiplicado recentemente em Tóquio, que é o que aconteceu recentemente em Shibuya (em centro de Tóquio). Isso também acontece com Tatekawa (no centro / leste de Tóquio), e claro, as margens do rio Arakawa.

Esses espaços públicos são importantes para os desabrigados pode contnuer para viver, e não queremos deixá-los ser despejados. Por esta razão, queremos unir e mostrar a nossa solidariedade com os pobres e marginalizados. Com os sem-teto e apoio, juntos, desenvolveram a petição abaixo que requer uma decisão do despejo dos sem-teto. Desejamos coleta de assinaturas possível para apresentar esta petição ao governo. Se você quiser apoiar esta causa, enviar suas assinaturas. Se você não quiser ter seu nome exibida, digite o por favor.

apoio individual

Nome:
Associação:
Eu quero o meu nome exibido Sim / Não

Apoio de uma associação
Nome da organização:
Eu quero o nome da associação é exibida: Sim / Não

Enviar para

san-ya@sanpal.co.jp

***** Declaração *****


Pare o despejo forçado!

Pedimos ao Ministério da Terra, que pare os projetos públicos que expulsam os sem-teto dos lugares onde eles estão a viver.

Nós nos opomos ao projeto de reconstrução "da natureza Sumida, "na margem do rio Arakawa, a jusante da Ponte Horikiri.

Cerca de 20 pessoas vivem na Arakawa rio. Eles perderam seus empregos e não têm outra opção para sobreviver a viver em tendas ou cabanas que constroem. Neste momento, o Ministério do Planejamento do Território dirige 2 projetos de obras denominado "Reconstrução da natureza da Sumida" e "Limpando e Manutenção pelo Onaga rio (Onagigawa)."

No entanto, como discutido a seguir, estes dois projectos são usados como um pretexto para realizar o despejo dos sem-teto, sem levar em conta as suas necessidades e dificuldades. Entre outras coisas, áreas onde vivem têm sido cercado por barricadas e caminhões e outros equipamentos de construção move continuamente apenas ao lado de suas barracas. Os perigos que isso representa um grave problema surge não apenas a partir da perspectiva dos direitos humanos mas também a segurança dos sem-teto. Pedimos ao Ministério do Planejamento, rescindir, cancelar imediatamente este trabalho e pensar em outra solução.

Aqui estão quatro razões principais apoiar este pedido:

1. O Ministério do Planejamento emitiu um evacuação sem consulta aos moradores sem-teto lá.

Em agosto, o Departamento distribuiu todos os de um anúncio de uma súbita ordem para sairem antes do final de setembro para começar a trabalhar em outubro. Naquela época, nenhum deles recebeu qualquer explicação sobre a natureza dos projectos, e apenas a 12 setembro nós fomos capazes de ter uma negociação pública com o Departamento. Nós queixamo-nos ao Ministério e perguntámos onde os excluídos vão viver agora. A resposta do Departamento foi "a área é ocupada ilegalmente "," É proibido viver nas margens do rio " e " encontrem eles mesmos uma solução." Eles não entendem seus problemas e não respeitam a sua existência. O Departamento declarou ainda: "Vá para aos serviços de assistência", mas iste indica que eles não sabem como funciona o sistema de assitê do Japão que não satisfaz absolutamente nenhuma segurança e bem-estar dos sem-teto. Artigo 11 do Pacto Internacional sobre Direitos Econômicos, Sociais e Culturais, o qual o Japão ratificau em 1979, afirma que todos têm o direito à habitação; portanto, ninguém deve ser despejada de sua casa sem 1) uma negociação entre as partes (a garantia do procedimentos apropriados) e 2) uma apresentação de alternativas (residência alternativa). As medidas introduzidas pelo Ministério violam estes princípios dos direitos humanos, e pode, portanto, ser responsabilizado não só em termos da lei, mas também humanidade.

2. Projetos do Ministério do Planejamento mostram discriminação e preconceito contra os sem-teto.

Durante a negociação de 12 de setembro, o Departamento explicou que o propósito deste trabalho foi a conservação de animais e Plantar as margens do rio, como juncos. Nesta época, havia 48 pessoas que vivem na área. Mas funcionários têm mostrado sua indiferença aos direitos humanos dos sem-teto, e até mesmo seu direito de existir: "Nós não tomámos em conta os sem-teto que vivem lá para o desempenho dos nossos projetos ", e" Nós consideramos os juncos e outras plantas, mas não os sem-teto. "

Os funcionários observaram que os moradores locais, o governo local e os peritos pediram a "eliminação dos sem-teto" e "contra a ocupação ilegal por Gestão Ambiental ", afirmando que:" Nós não podemos caminhar ao longo da margem, porque muitas pessoas desabrigadas vivem lá. É horrível. Queremos caminhar em paz." Nós acreditamos que estas observações são a prova de preconceito e discriminação contra os pobres e os fracos. Um governo deve lutar contra esses preconceitos, mas ao invés disso, eles gastam grandes orçamentos para essas idéias e da cultura de discriminação. Isto é totalmente inaceitável.

3. Funcionários ameaçam a segurança dos sem-teto com a conclusão desses projetos.

Em setembro, o Departamento lançou uma grande operação desflorestação, sem explicação e sem negociação. Após esta limpeza, os espaços privados dos sem-teto ficam expostos ao olhar dos transeuntes. Em outubro, ele começou a destruir tendas e cortar as árvores, recusando o nosso pedido de negociação. Como resultado, os caminhões rolam na proximidade das cabanas, que não é seguro para os desabrigados. Além disso, a 26 de Outubro, começaram a bloquear o acesso, justo no moemnto em as nossas negociações com o Departamento devem continuar. As declarações dos oficiais estavam ameaçando: "Se você não quer se sentir em perigo, você deve deixar a área." Antes do início desses projetos, havia relações amistosas entre as cidadãos sem abrigo e outros. No passado, já houve casos de adolescentes que atacaram os sem-teto, mas essa atitude desapareceu após discussões com os desabrigados. O banco foi um espaço que fornece uma oportunidade para os cidadãos, e particularmente crianças, a lutar contra a discriminação e o preconceito, e aprofundar a compreensão da pobreza e dos problemas sociais. Contudo, os projectos do Ministério ameaçam não só a vida dos desabrigados, mas também destruir a possibilidade de comunicação que é extremamente importante para a sociedade.

4. A "conservação da natureza" é uma razão falsa - na realidade eles impedem a convivência natural dos homens e dos seres vivos.

Há também muitos gatos que vivem lá. Eles foram abandonados pelos residentes locais e os sem-teto os alimentam sacrificando as suas despesas de alimentação. Esses gatos foram esterilizados com a ajuda de voluntários, por isso não há risco de que eles se multipliquem e se tornem em mais uma fonte de genes para vizinhos. Assim como os sem-teto, os gatos são as "vítimas" desses projetos. O departamento proclama a preservação da "biodiversidade local,"mas a biodiversidade real é intimamente ligada à diversidade humana. A perspectiva internacional enfatiza a importância de levar em conta as opiniões dos pobres e de baixa renda. O Departamento admitiu a 12 de setembro, que realizou uma investigação preliminar biológica da área de projetos. É claro que o Ministério realmente não tomou em conta a biodiversidade, e muito menos a vida dos pobres.

Por quatro razões dadas acima, exigimos do Ministério do Planejamento o imediato cancelamento desses projetos.

A maioria dos desabrigados que vivem ao longo do rio Arakawa trabalharam como diaristas em Sanya (bairro de Tóquio conhecido pelos muitos diaristas), e eles durante muito tempo trabalharam na construção de edifícios, barragens e estrada, etc. Eles construíram infra-estruturas sociais e Econômicas e apoiaram o desenvolvimento económico rápido do Japão.

O governo tinha agrupados os trabalhadores para o dia das regiões era pobre e as condições de trabalho da vida precária. E agora, muitos deles estão desabrigados. Isto é o governo os abandonou e descartados após o uso. Seus tendas e barracas ao longo das margens do rio são os últimos onde se pode continuar a viver corajosamente. Pelo seu política, o governo criou a pobreza na sociedade, devem assumir a responsabilidade. Mas, pelo contrário, ele tentando esconder o problema com os cidadãos destas deportações.

Nós fortemente a demanda que o Ministério do Urbanismo território para as suas responsabilidades, e proteger os direitos humanos e bem-estar das pessoas sem-teto, e sinceramente e para reconsiderar a sério esses projetos.

A associação dos sem-teto a partir da margem do rio Arakawa Ponte Horikiri
Sanya sogidan / Han sitsu jitsu
Sanya kaikan hukushi

Respectivo apoio

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稲 叶 奈 々 子
〒 310-8512
茨城 県 水 戸 市 文 京 2-1-1
茨城 大学 人文 学部
Tel :029-228-8131
inabananako@gmail.com

INABA Nanako
Faculdade de Ciências Humanas
Ibaraki University
2-1-1, Bunkyo, Mito, Ibaraki
JAPÃO
Tel: +81-29-228-8131
E-mail: inabananako@gmail.com
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OBS: Tradução livre e não corrigida

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